Des bancs d’école à la création de sa propre menuiserie

Pourquoi avez-vous choisi cette filière d’études?

J’ai depuis toujours une passion pour le bois. Elle m’a été transmise par mon père et mon oncle, qui possèdent une petite menuiserie à Dangio, un village de la vallée de Blenio (Tessin). Cet intérêt m’a poussé à suivre une formation de charpentier dans le but de reprendre plus tard l’entreprise familiale. Afin d’approfondir mes connaissances du bois et de me préparer à la gestion d’une menuiserie, j’ai décidé d’entamer une formation de technicien du bois à Bienne.

Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu dans cette filière d’études?

Cette formation m’a permis d’acquérir une bonne base pour entrer dans le monde du travail. Les sujets abordés offrent un ensemble complet de connaissances sur les aspects techniques du métier et sur les fondamentaux de la gestion d’entreprise.

Quel était le sujet de votre travail de diplôme?

Il portait sur l’ouverture d’une nouvelle menuiserie. J’ai étudié différents aspects tels que l’implantation de l’entreprise, le marché local, les couts de réorganisation et de financement, et j’ai établi un plan financier sur cinq ans. J’ai également analysé l’organisation de l’entreprise, les possibilités de collaboration avec d’autres exploitations, les clients cibles et les stratégies de marketing. Un business plan explique et étudie en détail tous ces éléments et contient également des estimations de couts pour la location de locaux, la forme juridique de l’entreprise et la conception de son agencement.

Quelles sont vos prochaines étapes après l’obtention de votre diplôme?

Après ma formation à Bienne, je retournerai au Tessin pour commencer une nouvelle aventure et gérer la menuiserie nouvellement ouverte avec un collègue. Je suis très fier de faire évoluer l’entreprise familiale et de mettre à sa disposition les connaissances et compétences acquises au cours de cette formation. Cela me donne l’occasion de réaliser de nouvelles constructions en bois et de satisfaire les clients de la meilleure façon possible.

Quels conseils donneriez-vous à celles et ceux qui envisagent de suivre cette filière?

Si le monde du bois vous fait vibrer, c’est une occasion unique d’approfondir vos compétences dans ce domaine fascinant. Le plus positif, à mon avis, a été de rencontrer et d’échanger des idées avec des personnes venant de tous les coins de la Suisse.