Des WorldSkills aux études de bachelor

03.09.2024 Le Vaudois Jérémie Droz s’est classé troisième aux WorldSkills en 2019. Il a ensuite cherché un nouveau défi et l’a trouvé dans les études de Bachelor en Technique du bois à la BFH. À l’avenir, il aimerait surtout travailler sur des projets spécifiques – ponts, structures spéciales et autres ouvrages d’art – dans le domaine de sa spécialisation, la Construction en bois.

Portrait Jeremie Droz
«Je pense que la construction bois a un énorme potentiel dans le future proche, de par son empreinte carbone réduite, et de par son attrait visuel et confortable.»

Pourquoi avez-vous choisi cette filière d’études?

Après avoir réalisé mon apprentissage en tant que menuisier, j’ai travaillé durant deux ans dans une petite entreprise, en parallèle à ma préparation pour les WorldSkills 2019. Après cela, je cherchais à faire des études supérieures pour améliorer ma formation. Je me suis donc inscrit à la BFH pour suivre la formation d’ingénieur, avec par la suite l’option Timber Structures. C’est peut être un trait de famille, mon père te mon frère étant tous deux ingénieurs en génie civil.

Qu’est-ce qui vous enchante le plus dans cette formation et dans quoi mettez-vous le plus d’élan? 

Je pense que la construction bois a un énorme potentiel dans le future proche, de par son empreinte carbone réduite, et de par son attrait visuel et confortable. J’aime le design des structures, et j’aimerais à l’avenir travailler plus particulièrement sur des projets spéciaux, comme des ponts, des bâtiments spéciaux, ou autres ouvrages d’art.

Où étiez-vous en stage et sur quoi avez-vous travaillé?

Je cherchais absolument à partir à l’étranger pour réaliser ce stage, plus particulièrement au Canada. N’ayant pas décroché de place au Canada, j’ai trouvé une place une Australie, dans l’entreprise «Australian Sustainable Hardwoods». C’est une des plus grandes scieries en Australie, utilisant majoritairement des bois natifs et locaux. Plus récemment, ils ont inauguré une ligne de production de bois lamellé-collé, MASSLAM®. C’est avec l’équipe d’ingénieurs de MASSLAM que j’ai donc travaillé. Mon travail consistait à faire des offre pour la production d’éléments porteurs en bois, ainsi que toute la modélisation et la réalisation des plan de production.

Quels sont vos projets d’avenir ? Que souhaitez-vous faire après vos études?

Je pense travailler quelques années comme ingénieur en structures bois, mais peut être pas forcément en Suisse, du moins pour quelques années. Après cela, l’idée de devenir indépendant pourrait m’intéresser. Mais rien n’est vraiment fixe pour l’instant, et ce ne sont pas les opportunités qui manquent en Suisse.

Que diriez-vous à quelqu’un qui aurait envie d’entreprendre ce genre d’études?

Je pense que la filière du bois en Suisse, et plus généralement en Europe, a beaucoup de potentiel. Ces études sont une superbe opportunité pour qui aime le bois de rentrer dans ce cercle économique. De plus, la formation étant en allemand, cela m’a permis de développer un niveau d’allemand confortable, et que je souhaite d’ailleurs continuer à améliorer.

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